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Chasseur à pieds

Chasseur à pieds  Chasseur à pieds

L'armée Française à Forbach après 1918

Le 11 novembre 1918, à 5 h l5 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d'armistice du Maréchal Foch.

Le 11 novembre 1918, à ll h 00, le "Cessez le Feu" sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d'une guerre effroyable.

Forbach, après avoir été annexée pendant 48 années par les allemands, redevient française.

Les troupes allemandes comme le 16ème Train Bataillon et le Lothringisches Infanterie Régiment Nr 174 ont quittés leurs casernes respectives.

Ces casernes renommées, caserne Kleber ou de Guise et quartier Rapp pour celle de Bellevue, vont servir aux troupes françaises qui les occuperons pendant l'entre deux guerres.


A Bellevue

ce sont des troupes d' infanterie qui occuperont les lieux un court laps de temps vers 1918 - 1920

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Quartier Rapp à Bellevue

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Quartier Rapp à Bellevue


Le 20ème Bataillon de Chasseurs à Pieds  

Il est en garnison en 1925 dans l'ancienne Train Kaserne renommée Quartier de Guise. Il y sera remplacé en 1931 par le 8ème BCP

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Monsieur le Chef de Bataillon CROISET, Commandant le 20 ème B.C.P

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Section Hors-Rang

Les Sous-Officiers

Les Officiers

Les Fanions du Bataillon

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2ème_Compagnie

1ère Compagnie

La Fanfare

3ème Compagnie

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Compagnie de Mitrailleuses

L'entrée du quartier de Guise

Le poste de garde

Les Cuisiniers du Bataillon

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L'équipe de Foot-ball association

La remise de la fourragère aux recrues

La lecture des Citations

Peloton des Elèves Gradés

 


Le 8ème Bataillon de Chasseurs à Pieds

En garnison à la caserne Kleber ou De Guise, anciennement celle du 16ème Train Bataillon

Source : http://www.drapeaux.org/Accueil.htm Historique du 8ème BCP Source : http://www.drapeaux.org/Accueil.htm

(ses origines, ses campagnes jusqu'à l'entre deux guerres et sa mise en garnison à Forbach)  

Refrain du Bataillon

T'as beau courir, tu n'me rattrap'ras pas !

T'as beau courir, tu n'me rattrap'ras pas !!

C’est par l’ordonnance royale du 28 septembre 1840 que sont créés les bataillons de chasseurs. C’est au Duc d’Orléans, Lieutenant Général du royaume de France, qu’est confiée l’organisation de ces bataillons qui seront appelés quelques temps bataillons de chasseurs d’Orléans.

Le 8ème bataillon de chasseurs à pieds est formé le 1er novembre 1840 au camp de Saint Omer. Sous le commandement de son chef de bataillon Uhrich, il assiste le 12 mai 1841 au camp de Romainville à la revue du roi et à la remise du drapeau confié à la garde des chasseurs à pieds.  

Les campagnes du 8ème BCP  

Le 10 juin 1841, le bataillon embarque à Toulon en destination de Mostaganem en Algérie qu’il rejoint le 14 juin.

Le 28 mars 1842, il prend part au combat de la Sikak sous les ordres du général Bedeau. Il est bataillon d’avant-garde à la bataille d’Isly le 14 août 1844.

Le 23 septembre 1845, sous les ordres du lieutenant colonel de Montagnac, le 8ème bataillon de chasseurs à pieds, commandé par le commandant Froment-Coste et renforcé par des hussards de Courby de Cognard, réalise les prodigieux exploits qui ont immortalisé le nom de Sidi Brahim. Le bataillon perd dans le combat son commandant, 8 officiers et 152 sous officiers et chasseurs.

C’est à Sidi Brahim qu’est née la tradition glorieuse du 8ème et de tous les chasseurs : "Mourir en combattant sans se rendre jamais "

Avec 400 volontaires pris dans les bataillons de chasseurs d’Orléans en France, le 8ème est recomposé. Il est à l’assaut et à la prise de Zaatcha le 26 novembre 1849. Sous les ordres du colonel Canrobert, il est à la bataille de Naarha le 5 janvier 1850. Le 6 mai 1850, le 8ème  BCP est de retour en garnison en France, à Lyon, Besançon, Paris, Douai et Vincennes.

Le 1er avril 1856, le 8ème embarque à nouveau à Toulon pour participer à la pacification de la Kabylie. Il participe et se distingue aux combats de Tamezrit, d’Ain Yacoub et de celui de Tarsouth le 11 juillet 1857.

Le 10 février 1859, le 8ème BCP embarque pour Marseille et rentre en France.

Il participe à la campagne d’Italie, le 2 mai 1859, il passe le col du Mont Cenis, le 17 il est à Marengo et le 4 juin, avec la Garde Impériale, il combat les autrichiens dans la redoute de Buffalora à Magenta.

Le 26 août 1859, il retourne pour quelques mois à Besançon, son ancienne garnison. Puis, il ira à Rennes, Boulogne, Metz, Vincennes, Paris et Toulouse. Le 25 juillet 1870, il rejoint l’armée du Rhin à Strasbourg. Le 6 août 1870, sous les ordres du commandant Poyer, il combat les prussiens à la bataille de Froeschviller. Au cours de cette bataille le 8ème BCP subit d’énormes pertes.

Réorganisé à Chalons, le 8ème est de nouveau au combat à la bataille de Sedan le 1er septembre 1870. Il y subit de très violents affrontements et y perd de nombreux hommes. Il est fait prisonnier en compagnie de l'armée de Napoléon III par les prussiens et ce qui subsiste de ses troupes est interné en Allemagne.

Après la bataille de Sedan, un 8ème de marche est créé et va combattre les prussiens à Orléans et au Mans. Il reprend son appellation de 8ème BCP en rentrant à Toulouse où il retrouve ses deux compagnies de dépôt qui n’étaient pas à la bataille de Sedan.

Le 8ème est de retour en Afrique en débarquant à Alger le 19 avril 1875. Il est en garnison à Fort National, puis à Dellys et le 2 mai 1876 à Millianah.

Le 11 octobre 1877, il débarque à Toulon et rejoint Amiens.

Le 2 octobre 1878, le bataillon fête au camp de Chalons l’anniversaire du combat de Sidi Brahim. Certains anciens de septembre 1845 y assistent.

En 1899, le bataillon compte parmi ses officiers le capitaine adjudant major Pétain…

En 1913, le 8ème est en garnison à Etain près de Verdun, c’est de là, après la déclaration de guerre, qu’il prend ses positions de couverture.  

1ère guerre mondiale.  

Les premiers combats du 8ème en 1914 se déroulent dans la Meuse, à Beuvilles et au Bois de Tappes avec la défense héroïque d’Arrancy le 23 août 1914.

Puis, le bataillon participe à la bataille de la Marne et à celles des Flandres.

En 1915, il est en première ligne en Argonne où il défend héroïquement Bagatelle les 30 juin et 1er juillet. Ce qui lui vaut sa première citation à l’ordre de l’armée. Le 25 septembre, il est à l’offensive en Champagne.

En 1916, c’est la bataille de Verdun. Le 8ème bataillon de chasseurs à pieds est à Douaumont en mars. Il est à la défense du Mort-Homme les 9 et 10 avril. Il y subit de lourdes pertes dont son chef, le commandant Savornin.

En septembre 1916, il est en Picardie pour l’offensive de la Somme. Sous le commandement du commandant De Grilleau il s’empare du village de Rancourt le 25 septembre 1916. Il y gagne une nouvelle citation.

En 1917, le 8ème reçoit d’abord la Fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre puis, en novembre, la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire.

Au mois d’août 1918, le bataillon prend part à l’offensive de la Somme et à l’attaque de Vouziers. Le 19 décembre 1918, titulaire de six citations à l’ordre de l’armée, il reçoit la Fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur.

Entre les deux guerres le 8ème BCP était en garnison :

* Metz (1920 - 28.03.1931)
* Forbach, quartier de Guise (28.03.1931 au 13.08.1936)
* Toul, quartier Luxembourg (13.08.1936 - 23.08.1939)

Les chefs de corps durant cette période:

* chef de bataillon: Guy (1930 - 05.1936)

* chef de bataillon: Carrias (05.1936 - 24.06.1938)

- Il a la garde du Drapeau des Chasseurs à Pied : du 09.09.1931 au 01.09.1939

Annecdote (cf. historique du 8e BCP) :
"Le 28 mars 1931, le bataillon de Sidi-Brahim fait une entrée remarquable dans sa nouvelle ville de garnison" :

A 14 heures, le "8" fait son entrée dans la ville de Forbach toute pavoisée. Après avoir parcouru les rues principales de la ville, il est reçu solennellement devant la mairie par la municipalité qui offre un vin d'honneur aux officiers, une prime de 5 francs aux sous-officiers et une prime de 3 francs à tous les chasseurs présents au Corps."


Merci à Yvick H. pour ces infos...
Source: "Le 8. Historique du 8ème bataillon de chasseurs d'Orléans - 8ème Groupe de Chasseurs Mécanisé"

 

 

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