La fondation de l’U.S. FORBACH remonte au 25 août 1909, mais bien avant cette date, la jeunesse Forbachoise et en particulier les élèves du collège, tentent d’introduire à Forbach, le jeu du ballon rond, très en vogue en Grande-Bretagne.
C’est d’abord, au début du siècle, un terrain vague près de Verrerie-Sophie et faute de mieux la couleur des bérets sert à distinguer les équipes.
La jeunesse de la « Ville Haute » décide de se regrouper pour fonder le « Football-Club PHENIX » et jouer dans une prairie où se trouve l’actuelle rue Couturier.
De son côté, la jeunesse du « Centre » se constitue sous le nom de « Football-Club TRIUMPH » et utilise comme terrain de jeu la cour de la caserne Guise.
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Par suite de difficultés en tous genres, les deux clubs fusionnent le 25 août 1909 sous le nom de SPORT-CLUB FORBACH. Le professeur QUINTLE en est le premier président.
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Le club s’affilie à la Fédération du Football Association et est classé en deuxième. Les premiers matchs ont lieu dans la vallée d’Oeting.
Mais en raison de l’impraticabilité fréquente du terrain, le club se résigne à pratiquer le football dans la cour de la caserne De Guise.
Devant l’essor du club, la municipalité s’intéresse au football et autorise de pratiquer le football sur le terrain du Bruch, réalisé par les membres du club.
En 1913, la ville retire ce terrain; une nouvelle aire de jeu est aménagée tant bien que mal rue de la Carrière.
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Le SPORT-CLUB FORBACH fait preuve d’une brillante activité jusqu’au début de le première guerre mondiale.
Le 23 avril 1919, une assemblée constitutive a lieu à l’Hôtel de la Gare et le nom de l’UNION SPORTIVE DE FORBACH est agréé et Monsieur CAILLOUX en est le premier président.
On choisit comme « couleurs » celles qui sont restées les mêmes jusqu’à nos jours: maillot bleu, culotte blanche et bas bleus.
Les premières rencontres se disputent dans la cour du quartier « Bellevue » et ensuite près de la route de Schoeneck.
Au cours de la saison 1920/1921, l’U.S. FORBACH joue 45 rencontres et termine troisième du championnat de division d’honneur.
Elle est la première société lorraine qui a l’honneur de jouer à Paris en coupe de France contre le R.C. de France.
Mais, en 1921, les Chemins de Fer reprennent les terrains pour leurs besoins, laissant l’Union Sportive sans terrain, sans avenir.
Le docteur AHREINER (président de 1920 à 1945) et son comité, notamment Monsieur Louis MAYER, père de Adolphe MAYER, décident de doter le club d’un terrain.
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La municipalité cède alors plusieurs parcelles du parc du SCHLOSSBERG, avec un bail de 99 ans et un loyer symbolique.
Carlotta ADT, sur le terrain d'équitation qui va devenir le futur stade de l'USF | Au fond à droite, le terrain d'équitation qui va devenir le stade de l'USF |
L’inauguration du stade a lieu le 30 septembre 1923. L’évènement du jour est le match opposant l'U.S. FORBACH au CLUB FRANCAIS DE PARIS, en présence de plus de trois mille personnes. Les frais de construction de ce stade s’élèvent à 376 000 Francs/or.
Cette somme peut être rassemblée par le président, les membres du club et de généreux donateurs. En 1939 le solde est remboursé.
| L'ancien terrain d'équitation de la famille ADT à fait place au stade. Au premier plan à droite le chalet suisse dans le parc du Schlossberg. |
En dehors des matchs officiels, l’U.S. FORBACH présente à son public des équipes professionnelles renommées:
W ACKER WIEN - KISPEST BUDAPEST - ORADEA BUCAREST - R.C. PARIS - RACING PARIS - F.C. SOCHAUX - F.C. METZ - BRATISLAVA - PRAGUE .....
Après la seconde guerre mondiale et les dégâts qui en découlent, quelques dirigeants se regroupent en été 1945. Monsieur ZAPP est élu président, puis Monsieur EYNIUS en 1947. L’U.S. FORBACH parvient alors à remonter en division d’honneur.
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Nous sommes à l’orée de la saison 1949/1950. Le pays du charbon tient la vedette.
La Renaissance PETITE-ROSSELLE et l’U.S. FORBACH sont les plus anciens parmi les authentiques bastions du football lorrain. Plus récente est l’éclosion du C.C. STIRING, plus nouveau encore l’avènement du S.O. MERLEBACH. Nos voisins, sous l’impulsion du populaire Marcel MULLER, forcent l’accès à la nouvelle formule nationale qui sera le Championnat de France Amateur.
Le couronnement merlebachois coïncide avec le malaise forbachois, mais au début des années 50, l’U.S. FORBACH, convalescente, retrouve rapidement sa place parmi l’élite régionale avec PETITE-ROSSELLE et STIRING-WENDEL.
Querelle sportive à trois d’où devra sortir le successeur de MERLEBACH. Les hommes de la « Butte Rosselloise »animés par Bruno HAAG l’emportent et surprennent par leurs débuts en C.F.A. où le S.O.M. peine en raison du renouvellement de ses cadres imposé par le départ de MULLER.
Ce joueur prend le chemin du Schlossberg. L’Union Sportive se frotte les mains, bien décidée, non seulement à jouer les premiers rôles en Lorraine, mais désireuse aussi de rejoindre l’élite.
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Ce but, le club ne l’atteindra pas. Bien au contraire, la promotion quittée six ans plus tôt est retrouvée en l’espace d’un exercice seulement, la troupe du nouveau président Jean MULLER retrouvera sa place en honneur :(saison 1956/1957).
Entre temps, les pourparlers avec la municipalité pour la prise en charge du stade par la ville aboutissent.
En 1955, le Sénateur Maire Monsieur Jean-Eric BOUSCH obtient l’agrément et le soutien du gouvernement pour la modernisation du stade du Schlossberg. Les travaux s’achèvent en 1957, année où l’U.S. FORBACH fait un pas en avant dans son histoire en ajoutant à ses nombreuses activités la création d’une section de football professionnel.
L'ancienne entrée du stade. On pénétrait dans l'enceinte par la petite porte à droite ce qui permettait le controle des billets. La sortie se faisait par la grande porte. |
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En cette journée du mois de mai 1957, un enthousiasme nouveau où se devine à la fois une attente anxieuse et sympathique, s’empare de tous les mordus du ballon rond lorsque le Groupement de Clubs Autorisés donne son agrément : le F .C. LIMOGES et l’U.S. FORBACH viennent d’être admis en deuxième division nationale.
Reportage sur l'U.S.F dans le numéro d'août 1957 TOUT FORBACH REPETE "ça va barder" | ||
Personne cependant n’a songé que la formation des entraîneurs PARMENTIER et CAMBERLAIN pouvait gratifier les supporters d’un aussi magnifique parcours.
Après sept journées de championnat, l’U.S. FORBACH est solidement installée en tête avec 12 points:
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(5 matchs gagnés et 2 nuls - 12 buts pour, 1 contre).
Tous les records sont battus avec la venue des Girondins de BORDEAUX et son gardien international REMETTER. Près de 10 000 spectateurs ce jour là pour une recette de 2 611 000 Francs. C’était le second match à domicile pour l’équipe professionnelle.
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L’U.S. FORBACH termine cette saison mémorable à la cinquième place à égalité de points avec les Bordelais. On croit à un moment à une éventuelle accession en première division.
Les deux années suivantes valent à l’U.S. FORBACH de nouvelles satisfactions avec la Coupe de France. A ORAN d’abord où le R.C. de PARIS se qualifie pour les 1/16Ème de finale sur le score de 6 buts à 2 (saison 1958/1959). Puis à BORDEAUX en 1/8éme de finale, l’U.S. FORBACH ne succombe qu’après les prolongations face à l’A.S. MONACO par 3 buts à 2 après avoir mené 2 à 0 à la mi-temps (saison 1959/1960).
FORBACH a également joué une finale de la Coupe Drago {consolation de la Coupe de France) à SOCHAUX où le F.C. l’emporte 3 à 0. Le club a éliminé auparavant le R.C. L et le S.C.O. ANGERS.
La passion s’estompe, le désintéressement du public grandit, des difficultés financières apparaissent. Finalement après neuf années de professionnalisme, le club renonce sagement.
Une page de l’histoire de l’Union Sportive est tournée.
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Avec un nouveau président en la personne de Monsieur Adolphe KRAEMER qui succède à Monsieur Eugène BACH et le même entraîneur joueur Henri KOWAL ayant l’expérience souhaitée, FORBACH effectue des débuts remarqués en Championnat de France Amateur.
Quatrième du groupe Est à l’issue de l’exercice 1967/1968, un souffle nouveau balaie le Schlossberg. Werner BREITLING, l’enfant terrible du football local et Christian VERBECQUE le meilleur buteur du groupe contribuent à redorer le blason forbachois A la fin de la saison, l’équipe réussit un beau doublé en s’adjugeant le challenge DE WENDEL (F .C. METZ 2-1) et la coupe des Houillères (S.O.MERLEBACH 6-1).
Trois exercices durant, l’U.S. FORBACH se montre intraitable au Schlossberg.
Hélas, cette euphorie ne dure pas. Le lion forbachois faiblit faute de relève. Les piliers de l’équipe émigrent sous d’autres cieux. Il en sera de même avec l’entraîneur KOWAL et aussi le président KRAEMER qui à la fin de la saison 1969/1970 passe le relais à Monsieur Gilbert FILLER.
Il faut rebâtir une équipe capable de jouer les premiers rôles. Tâche extrêmement ardue pour le nouveau président et son comité. Sans moyens financiers à la hauteur des ambitions et toujours à la recherche d’un successeur à KOWAL, la période sombre du football forbachois débute.
Valse d’entraîneurs…La division d’honneur ouvre ses bras au club au terme de la saison 1970/1971. Trois ans plus tard, l’ U.S. FORBACH touche le fond : la promotion.
Conscients de la gravité de la situation, la municipalité et son Maire, Monsieur Jean-Eric BOUSCH, apportent l’indispensable soutien à la section football. Une place de moniteur municipal se crée, ainsi l’entraîneur joueur B. SCHNEIDER (ancien professionnel du FC. METZ) est engagé.
Rapidement l’U.S.F. redresse la barre mais doit patienter deux saisons en division d’honneur avant d’être sacrée championne de Lorraine en 1977/1978.
Grâce à ce titre, FORBACH obtient à nouveau son billet pour la troisième division (ex. C.F.A.). A noter que le second, le troisième et le quatrième du groupe sont intégrés en quatrième division nouvellement créée.
Une fois encore le club ne persévère pas à ce niveau puisque de 1980 à 1984 l’équipe forbachoise végète en D.IV.
Pourtant, l’année suivante une seconde place derrière les P.T.T. METZ donne à FORBACH la possibilité d’évoluer une nouvelle fois au plus haut échelon amateur.
A l’issue de la saison 1985/1986, fertile en émotions de tous genres, il manque un point à la formation de l’entraîneur BARTH pour assurer son maintien.
Avec Patrick BERNHARD, le nouvel entraîneur, l’U.S. FORBACH aborde la saison 1986/1987 bien décidée à reconquérir son rang. Après un début de championnat en demi teinte, sa formation fait preuve de régularité pour finalement obtenir le droit d’évoluer en D.III. Le verdict ne tombe qu’au cours de l’ultime journée lorsque CERATI signe une précieuse victoire à SUNDHOFFEN à la dernière minute de la rencontre. Ainsi l’U.S. FORBACH arrache cette seconde place derrière SAINT -DIE.
Le stade avec la nouvelle tribune construite en 1963 par l'entreprise CELENTANO ( architecte M. AILLAUD ) | |
De retour parmi l’élite les Forbachois surprennent agréablement tout au long des matchs aller. Cette série de bons résultats n’est pas poursuivie, si bien qu’après un passage à vide, l’équipe de P. BERNHARD retombe dans l’anonymat du championnat. Un sursaut de la part des partenaires de l’ex-international polonais OGAZA, meilleur buteur de sa formation, permet à l’U.S. FORBACH d’éviter la relégation en terminant cet exercice 87/88 à la onzième place à égalité de points avec CHARLEVILLE.
L’exercice 88/89 se solde par un nouvel échec: le team fanion ne peut se maintenir.
La relégation déjà évidente à mi-championnat se confirme
Changement d’entraîneur à la tête du club avec en point de mire l’objectif convoité par les dirigeants: la montée. Hélas cette saison fut faite d’espoirs et de désillusions.
Sous la houlette de Jacky PERIGNON les joueurs entrevoient de sérieuses possibilités à mi-parcours (17 points), mais la seconde partie met en évidence les limites de l’équipe qui achève péniblement sa saison 89/90.
Le verdict est tombé sur l’exercice 90/91 au terme duquel le club du saillant n’a toujours pas réussi à atteindre son objectif et l’U.S. FORBACH finit en 3ème position à une longueur de THIONVILLE et quatre de YUTZ, les deux élus.
Troisième saison de Jacky PERIGNON à la tête du club et troisième échec puisqu’après une première partie de championnat prometteuse (18 points), l’équipe du président FILLER fléchit pour terminer celui-ci dans l’anonymat (saison 91/92).
La saison 92/93 est marquée par le passage de flambeau de J. PERIGNON à son élève Patrick HESSE. Pour sa première saison comme entraîneur HESSE peut se vanter d’avoir réussi un excellent championnat avec son équipe agrémentée d’un parcours en Coupe de France jusqu’en 1/16ème de finale (éliminée par MULHOUSE D.II 3-0).
L’espoir d’une accession s’amenuise également au terme de saison 93/94 où, pour se consoler, la formation de l’entraîneur HESSE se satisfait d’un bon parcours en Coupe de France qui s’achève en 1/32ème de finale contre SEDAN (1-0 après prolongations).
La saison 94/95 est une année exceptionnelle pour l'U.S. FORBACH:
. Accession en C.N.2 (seul club amateur lorrain) à 1’issue des barrages avec l'U.S. GRANVILLE . 1/ 32ème de finale de Coupe de France face aux GIRONDINS DE BORDEAUX devant 7000 spectateurs pour une défaite honorable 2-4.
. Vainqueur de la Coupe de Lorraine disputée en match aller-retour face au voisin MARIENAU
Liste des entraîneurs et parcours de l'USF dans le championnat.
Palmares Challenge De Wendel, coupe de Lorraine et coupe de France
De nos jours....l'aventure va t'elle continuer avec les jeunes ?
Les 18 ans en décembre 2004, coupe Gambardella, 1er tour fédéral. Vainqueur contre Marange
Source :Portefolio " L'USF depuis sa création jusqu'à l'apothéose de la saison 1994-1995"
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