LA GUERRE FRANCO - PRUSSIENNE 1870 - 1871LA BATAILLE DE FORBACHouBATAILLE DE SPICHEREN6 août 1870 |
Dans la vallée, devant Stiring, les bataillons prussiens progressent le long de la ligne de chemin de fer pour prendre de flanc la position française.
Le 3ème bataillon de chasseurs et le 3ème bataillon du 76ème de ligne repoussent vigoureusement les prussiens.
Ligne de défense française |
Même sur le crassier à Stiring on se bat au corps à corps |
Mais, le pilonnage de l’artillerie prussienne va progressivement faire taire les canons français devant Stiring et forcer ceux des hauteurs à se mettre à l’abri.
Le 3ème bataillon prussien en position dans la forêt du Habsterdick |
La 5ème compagnie prussienne bat en retraite sur le Hexenberg |
En début d’après midi, von François lance une offensive directe contre l’éperon de Spicheren. Pour contrer cette attaque, le général de Laveaucoupet doit engager toute la brigade Micheler ainsi qu’une batterie de mitrailleuses pour repousser victorieusement les prussiens dans les bois.
La 7ème compagnie prussienne au combat près de l'auberge "zur Bellevue" |
Trois régiments d'infanterie prussien repoussent les français près de l'usine de Striring |
Les français restent maîtres des sommets mais ils subissent l’artillerie prussienne qui, du Winterberg, pilonne tout le plateau.
Offensive du 74ème régiment d'infanterie prussien sur le Rotherberg |
Von François n’attend pas les renforts et relance une offensive vers le sommet.
Les français, surpris, reculent et se regroupent sur une deuxième ligne de défense qui fait feu sur les prussiens à l’entrée du plateau, le général von François est tué.
Le Gal Von François exalte ses troupes à l'assaut du Rotherberg |
Le Gal Von François est tué |
Mais, les efforts du général de Laveaucoupet et de la brigade Micheler pour repousser les attaquants seront vains. Cinq compagnies prussiennes ont réussi à se maintenir sur les pentes de l’éperon et attendent les renforts.
Combat au corps à corps pour le défense de Stiring |
Dans le même temps, devant Stiring, le général Vergé qui a du également engager toute sa division pour essayer de contenir les prussiens est repoussé et se réfugie dans le village et l’usine.
Les prussiens sur le Galgenberg |
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A partir de 16 heures, les effectifs prussiens, qui sont sans cesse renforcés, vont doubler.
Huit bataillons, soit 8 000 hommes sont maintenant engagés entre l’éperon et le Pfaffenschlag !
Retour offensif du 8ème de ligne |
Sur les hauteurs de Spicheren, évacuation d'un capitaine blessé |
Le Lieutenant-Colonel Gabrielle, grièvement blessé, est évacué pas ses soldats. |
Les combats redoublent de violences sur les hauteurs et à Stiring.
Le général de Laveaucoupet a maintenant engagé dans la bataille toute sa division.
Sur les hauteurs de Spicheren. Dernière défense du 63ème de ligne de la brigade Doëns |
Batterie, en avant ! |
Mise en batterie des canons |
Dans le Giffterwald, la brigade du général Döens repousse de nombreuses fois les prussiens.
Les prussiens sont repoussés |
Mais sur le plateau, les troupes prussiennes progressent malgré l’arrivée de renforts de la division Bataille venue d’Oeting.
Les français doivent se replier, le général Doens est mortellement blessé au cours de ce repli.
Sources:
Nombreux sites Internet traitant de la guerre Franco-Prussienne
Saarbrücker Kriegschronik von Ruppersberg.
Français et Allemands "histoire anecdotique de la guerre de 1870 - 1871.Dick de Lonlay
Livret "rencontre historique 28/28 août 2004 " Spicheren, juillet 2004, KLEIN Edouard.
Histoire générale de la guerre de 1870-1871 par L. DUSSIEUX, 1881.
Les Batailles Oubliées " Spicheren 6 août 1870, les Prussiens envahissent la Lorraine" Ronald ZINS
Collection de Gaston HILPERT et de Lucien HONNERT
Collection personnelle d'images